La brisure de la supersymétrie est un préalable inévitable à son application phénoménologique. Le mécanisme de brisure est donc la première question que soulèverait la découverte de partenaires supersymétriques. Avec le démarrage prochain du LHC qui pourrait faire une telle découverte, il nous parait opportun de passer en revue les différents mécanismes de brisure connus et de discuter librement leurs mérites et points faibles respectifs.
Le format voulu est celui d'un atelier, en français, constitué d'une suite de séminaires "à la russe", où les questions et interventions de l'assistance peuvent prendre toute la place qu'elles ne trouvent pas dans les séminaires habituels.
Par essence, ce genre de réunions informelles
laisse surtout des traces dans la mémoire des participants et dans
leurs notes. Il y a cependant quelques
photos, et les documents suivants:
Voici une liste préliminaire non-exhaustive des sujets abordés et de lectures suggérées:
Vos suggestions de références et/ou sujets supplémentaires sont les bienvenues.
L'atelier se déroulera sur 5 demi-journées, du mercredi 24 janvier à midi au vendredi 26 après-midi, en résidence dans un petit centre de loisir (Espace Volcan) au pied du Puy de Dôme à Laschamps, juste à côté du lieu de prise de vue (ouvrir avec Google Earth) de la photo ci-dessus. Un bus partira du parking de la gare de Clermont le mercredi midi (12h40) et y arrivera le vendredi après-midi (17h30).
La
capacité d'accueil du centre est limité
à 32 personnes, qui seront choisies dans l'ordre
d'inscription.
Si vous êtes intéressé(e),
dépêchez-vous donc de compléter le formulaire et de l'envoyer
à pinty
clermont.in2p3.fr !
Pour les inscrits, le GdR prendra directement en charge les frais de séjour de la durée de l'atelier (2 nuits et 5 repas), et remboursera les frais de transports par la suite.
Au-delà de sa beauté, le site de Laschamps peut être une source d'inspiration pour réfléchir à la brisure de supersymétrie. En effet, l'exemple le plus commun de brisure spontanée de symétrie est la magnétisation d'un matériau ferromagnétique en-dessous de sa température de Curie. Le refroidissement d'une coulée de lave garde ainsi l'empreinte du faible champ magnétique terrestre, qui reflète la brisure spontanée des rotations induite par les mouvements du magma cachés sous la croûte terrestre.
Cette "brisure dans un secteur caché" est assez mal comprise. Si l'inversion du champ magnétique terrestre entre de longues périodes de stabilité a été avancée dès 1901 par Brunhes, directeur de l'Observatoire de Clermont qui a donné son nom à la période de 780.000 ans actuelle, elle n'a été vérifiée que dans les années '60 par Cox grâce à des sondages sous-marins du rift atlantique. Cependant, Bonhommet a découvert en 1967 dans la coulée de Laschamps (~ -40.000 A.C.) une brève inversion d'environ 3.000 ans, appelée événement ou excursion de Laschamps. D'autres événements similaires ont ensuite été enregistrés dans des périodes de faible champ magnétique global, mais la question de savoir si ces excursions sont des phénomènes locaux, ou s'ils affectent l'entièreté du globe reste ouverte.
Pour plus d'informations locales sur ce sujet, lire la conférence de Suzanne Gely.
cea.fr)in2p3.fr)clermont.in2p3.fr , 04 73
40 51 25)
